Le Japon, notre roadtrip de Kyoto à Tokyo entre culture et découverte🇯🇵

Aller au Japon. C’était un rêve depuis presque toujours, mais je ne peux pas vraiment dire pourquoi. Probablement car j’ai été baignée dans la culture japonaise dans mon adolescence avec les mangas et les dramas. Aussi probablement car mon copain et à moitié-Japonais, il m’a fait découvrir la nourriture asiatique (les sushis surtout!) et j’avais envie d’en savoir plus. En avril 2019, on a réservé nos billets d’avion pour août: on savait qu’il ferait chaud mais c’était ça ou rien pour cette année. Et franchement, ça valait tellement la peine !! Nous avons planifié 2 semaines et demie, surtout entre Kyoto et Tokyo. La durée idéale pour profiter de découvrir cet archipel aux multiples facettes.

Un article proposé par Steph Wenker

Créatrice de contenu, AIKENA.ch

Kyoto

L’ancienne capitale regorge de mystère, de charme et de touristes. Nous étions logés en plein centre-ville, à 10min à pied d’un métro. Aucun problème donc pour se déplacer. Nous avons profité de lutter contre le jetlag le premier matin pour nous lever tôt et aller à Fushimi Inari. Le lieu déborde souvent de touristes, le mieux était donc de profiter d’y aller le plus tôt possible. Le mont Inari, c’est cette succession de portes oranges, les torii, payées par des entreprises ou des particuliers pour leur amener la bonne fortune. C’est incroyable à voir! Le mieux, c’est de faire tout le tour du sanctuaire, car plus vous montez, moins il y a de touristes. Vous pourrez donc profiter de la vue, et de faire quelques photos sans vous retrouver avec 60 touristes sur votre photo (ou déranger tout le monde en bloquant le chemin).

Les temples sont nombreux à Kyoto. Les plus célèbres sont Kinkaku-ji et Ginkaku-ji, les temples d’or et d’argent. Ayant visité les 2, j’ai trouvé le temple d’or beaucoup plus intéressant. Déjà il est vraiment entièrement en or, ce qui rend vraiment incroyable. Le temple d’argent est lui moins impressionnant, j’ai un peu compris en quittant le lieu que la jolie maison était le fameux temple. Pas à privilégier si on a peu de temps…

Les autres temples, vous pouvez les visiter un peu au hasard de vos envies et de vos visites. Tous ont leur charme, tous sont beaux et tous apportent une sensation de découvrir un peu plus la culture japonaise. Nous avons aussi visité Tofuku-ji (très prisé en automne quand les feuilles tournent à l’orange, mais plutôt calme en été). On a même débarqué dans des temples au hasard de nos promenades, et du coup je n’avais aucune idée du nom du lieu. Les couleurs, les tailles, les styles varient. Attention quand vous rentrez dans certains bâtiments, il faudra souvent enlever vos chaussures !

En dehors des temples, Kyoto est simplement magique du côté du vieux quartier, Gion, Nous ne l’avons pas vraiment visité, mais il vaut clairement le détour. Les rues de shopping couvertes autour du Nishiki-Market (marché de nourriture ouvert surtout le matin) sont un endroit parfait pour passer une après-midi, et fuir la pluie.

Petit chiffre : notre premier jour à Kyoto, nous avons marché 30km. Portez vraiment de BONNES chaussures de marche. Pas comme moi, j’ai dû racheter une paire plus confortable sur place pour survivre…

OSAKA

Je crois que tout ce qu’on a visité à Osaka était cliché haha. Comme on dormait à Kyoto, on n’avait seulement une journée de prévue dans cette ville, donc on est arrivé assez tôt en ville, histoire de profiter à fond! Premier arrêt, le château d’Osaka: Osaka-jo. L’architecture de ce bâtiment est juste folle, j’ai adoré y aller. La vue depuis le sommet est aussi magnifique, et l’intérieur vous raconte l’histoire des fondateurs du château et de leurs familles.

Puis direction l’aquarium, à l’autre bout d’Osaka. Le plus grand aquarium du monde, avec des baleines dans un énorme bassin géant situé au centre de l’aquarium. Comme nous sommes arrivées en milieu de journée, c’était déjà particulièrement plein. Mais vraiment j’ai adoré visiter ce lieu. D’ailleurs on a profité pour manger la spécialité locale, les okonomiyaki, juste à côté. Je vous en reparle plus tard dans la catégorie « nourriture ».

Le centre-ville d’Osaka vaut aussi le détour, il y a surtout de la nourriture, et des magasins énormes. Pensez à passer au Don Quixote géant, il y a une grande roue AUTOUR de la devanture du magasin. Japon !

Hiroshima

Voir cette publication sur Instagram
 

Une publication partagée par Steph Wenker Photography (@stephwenkerphoto) le

Depuis qu’on parlait d’aller au Japon, Hiroshima était pour moi un must. Je voulais connaitre la ville, et connaitre son histoire liée à la bombe atomique qui l’avait détruite. Mais avant ça, il y avait autre chose à découvrir : l’île de Miyajima, Itsuku-shima. C’est là que se situe l’une des trois plus belles vues du Japon, avec une porte, une torii géante, qui est très populaire. Sauf que surprise en arrivant sur l’île : la porte en question était en travaux, et la « plus belle vue du Japon » s’est transformée en bon gag.

Attention, les travaux durent jusqu’aux Jeux Olympiques de 2020 au Japon. La bonne nouvelle, c’est que le reste de l’île reste magnifique et vaut clairement la peine de visiter, on peut même dormir dans un hôtel sur place, ce qui coûte assez cher mais permet de profiter du lieu après le départ des derniers bateaux de touristes. Il y a différents temples, et il est même possible de grimper sur la montagne de Miyajima.

Le reste de la visite à Hiroshima, c’était donc en ville avec le Mémorial de la Paix, afin de découvrir pour de bon l’histoire de la bombe nucléaire. Le musée est incroyable : rempli d’histoires vraies, de récits, de descriptions. Comptez près de 2h pour l’entier du musée. Et je ne vais pas vous mentir, le musée n’est pas fun (on parle de destruction et de mort). Mais je pense qu’il est indispensable. En sortant du Musée, on peut aussi visiter une bonne partie du parc et des mémoriaux qui sont situés pas loin. Tout peut se faire à pied, jusqu’au dôme le plus connu, celui qui a survécu à l’explosion de la bombe nucléaire. 
Et d’ailleurs non, Hiroshima n’est plus du tout une ville à moitié détruite. Il ne reste 0 traces de la guerre sinon, ni de radioactivité. Et les trams sont trop chous !

Himeji

En revenant de Hiroshima en train en direction de Tokyo, nous nous sommes arrêtés à Himeji, pour y découvrir le château. Rien à voir avec celui d’Osaka, celui-ci est du niveau au-dessus. C’est l’un des 12 châteaux du Japon qui n’a pas été détruit pendant les différentes guerres locales ou mondiales. Et WAOUH, c’est un superbe bâtiment à visiter. Le château se trouve tout droit lorsque vous sortez de la gare (pas moyen de le louper). Quand vous rentrez dans l’enceinte, tous les bâtiments peuvent être visités. Quant au Château lui-même, il est possible de voir toutes les pièces (sans vos chaussures évidemment). Magique !

Voir cette publication sur Instagram
 

Une publication partagée par Steph Wenker Photography (@stephwenkerphoto) le

Tokyo

Après une semaine à travers l’Ouest japonais, le moment était venu de passer 10 jours à Tokyo… Et il y a tellement de choses à faire dans la capitale du Japon! Chaque quartier à son lot de surprises, de particularités et de culture à découvrir. J’ai aussi pris moins de photos à Tokyo même, mais voilà mes conseils par quartier:
Asakusa et Tokyo Sky-tree: le premier est un quartier très connu pour avoir gardé son côté traditionnel, avec un temple, et une rue marchande très prisée ; la seconde est la tour la plus haute de la capitale japonaise, avec une vue imprenable sur toute la ville et le Mont Fuji (quand le temps est clair, donc bonne chance).

Shibuya: avec le chien Hachiko (allez voir si on histoire, je pleure à chaque fois avec le film), et le carrefour rempli de gens. Carrefour pas si incroyable d’ailleurs quand il y a peu de monde, j’étais limite déçue ! Vous pouvez aussi aller au Starbucks situé juste en dessus du carrefour si vous voulez avoir une vue sur le carrefour, et surtout si vous avez le temps, c’est souvent bondé.

Ueno: Le zoo est une des seules chose à voir dans ce quartier. En été, je ne l’ai pas trouvé si incroyable, beaucoup d’animaux semblaient juste mourir de chaud. Mais si l’expérience vous tente, n’hésitez pas. D’ailleurs big up à l’ours pour sa petite danse (photo numéro 3).

Shinjuku: c’est le quartier où nous avons logé. Franchement on y a pas fait grand-chose. On a surtout profité de la vue depuis le siège du gouvernement métropolitain, c’est gratuit en plus. J’ai aussi adoré m’y promener la nuit, l’ambiance a quelque chose d’irréel avec tous les néons, les spots, les lumières. Il y a même une tête de Godzilla sur un bâtiment!

Attention au quartier chaud, le Kabukicho. Rien de dangereux quand on a une tête d’étranger (donc non asiatique) mais vaut mieux ne pas s’y promener seul(e) la nuit.

Harajuku: c’est là où il faut aller pour voir les fashionista, manger des crêpes (qui ressemblent à des cornets de glace sur les images) et se pavaner au milieu de milliers de personnes. Dans ce quartier, vous pourrez aussi faire un peu de shopping comme touriste, il y a beaucoup de souvenir shops dans cette rue-là.

Odaiba: c’est une île artificielle de Tokyo, très connue pour ses centres commerciaux, sa statue de la liberté, son train mono-rail et le Gundam!
Nous on allait surtout sur place pour découvrir le teamlabBorderless: un bâtiment géant, où quasi tout est dans la nuit, afin de faire ressortir des jeux de lumière. Ce qui est cool c’est que c’est un labyrinthe géant, et que chacun se balade comme il le veut. Nous on a découvert de nouvelles salles en faisant un 2ème tour, c’était assez surprenant.

Nous sommes allés en fin de journée sur place, mais en fait je pense que comme partout, le mieux est d’aller le matin en semaine. Réservez vos billets en avance (2 semaines, ça suffit) si vous savez quelle date vous intéresse ! Nous avons aussi profité d’Odaiba pour aller voir le Gundam géant. C’est un robot qui a changé en 2018 si je me ne trompe pas. Plusieurs fois par jours (11h, 13h, 15h, 17h), le Gundam se transforme et change de son armure normale à son armure de combat, ou l’inverse. C’est assez cool à voir si vous êtes par-là dans ces heures. Pour la petite histoire, Gundam c’est un manga qui a cartonné au Japon, et qui cartonne encore depuis… 30 ans.

Ikebukuro: Je crois pas qu’il y a beaucoup de choses à visiter dans ce quartier, mais nous y sommes allés de nuit et j’ai adoré l’ambiance! Un peu comme à Shinjuku mais sans aucun risque, et avec un petit charme en plus comme si vous étiez dans une petite ville, et plus du tout à Tokyo.

Akihabara: Evidemment un des quartiers les plus connus, le préféré de mon copain, celui qu’on a fait le premier jour (3h dans un magasin!). En vrai je ne suis pas une grande geek et donc je n’ai pas trop ma place dans ce quartier, mais je trouvais incroyable de rentrer dans un shop de 12 étages (!!!), et de se rendre compte de ce qui peut exister! Les Japonais sont fous: mangas, jeux de cartes, figurines à profusion, etc etc. Y a tellement de choses à voir qu’on a fait le quartier deux fois !

Sinon à visiter dans n’importe quel autre quartier: les salles d’arcades en tout genre. Franchement vous n’avez pas fait Tokyo si vous avez pas tenter de gagner une peluche avec un UFO catcher en dépensant au moins 50 francs (aka 5000 yens). Mon copain est super fan de ces trucs alors il y a souvent joué et on a ramené plein de peluches du Japon, dont ce Kirby géant !!

Les Round One sont d’ailleurs connus dans tous le Japon, ce sont des bâtiments géants où vous pouvez passer des salles d’arcades à des salles de sports, et bien plus. Incroyable!

Nous avons fini notre séjour au Japon à Narita, quartier/ville juste à côté de l’aéroport. Nous avons donc fait nos bagages un jour plus tôt, afin de passer une nuit dans cette ville, ce qui nous a permis de gagner quelques heures de sommeil le matin même du départ. Spécialité de Narita: aller manger des anguilles (je vous en parle juste en dessous), se promener dans des rues si calmes, aller au temple, manger des sushis de manière plus traditionnelle et acheter ses derniers souvenirs.

La nourriture japonaise

On arrive dans mon sujet préféré là, vous devez le savoir 😉 Je connaissais évidement les sushis avant de partir au Japon, et quelques autres trucs. Mais clairement je n’étais pas prête à l’explosion de saveurs! En vrai je n’ai donc pas de restaurant en particulier à vous conseiller, mais juste des nourritures qui sont incroyables.
Sachez aussi que dans les restaurants japonais, il est normal de faire la file d’attente pour manger. Plus la file est longue, plus le restaurant est réputé pour être bon. Tout se mange également avec des baguettes, préparez-vous. Les menus sont souvent disponibles en anglais avec plein d’images pour savoir ce que vous allez commander. Souvent c’est même avec des tablettes numériques. Attention à ne pas donner de pourboire à la fin du repas, c’est mal vu au Japon. Et puis si vous ne voulez pas de restaurants, les sous-sols des grands magasins sont souvent destinés à la nourriture à l’emporter : vous trouverez de tout et moins cher.

Les sushis.

Pas besoin de vous faire un dessin, tout le monde en a déjà vu! Au Japon on trouve surtout des nigiris, oubliez tous les California Rolls et les sushis à l’avocat. Là c’est du poisson, du vrai, du SUPER BON! Testez surtout le thon, c’est une tuerie. Petite spécialité aussi: très souvent, le wasabi est dans le nigiri, le sushi chef vous le mettra entre le poisson et le riz. Votre assiette de sauce soja sera bien plus propre.

Les ramens.

Là non plus, pas besoin de vous faire un dessin. C’est un bol de nouilles avec 1000 ingrédients possibles dedans selon vos souhaits. On en a mangé qu’une seule fois au Japon, dans un restaurant en bas de la Tokyo Skytree et c’était incroyable. Et oui, vous avez le droit de faire du bruit en aspirant vos nouilles

Les takoyaki:

Ce sont des petites boulettes avec du poulpe à l’intérieur et avec une sauce dessus. C’est terrible!

Les yakitori:

Les brochettes de poulets que vous pouvez trouver presque partout. C’est idéal comme petit encas entre deux grands repas, ou en entrée si vous allez chercher à manger quelque part.

Les gyozas:

Les raviolis sont aussi souvent présents en Suisse, surtout en entrée. Là vous pouvez vous retrouver avec des plats de 20 gyozas, avec du riz évidement, et quelques fois accompagnés de karaage!

Le karaage:

Du poulet frit! Je ne peux pas vous expliquer comment il est fait, mais la panure est très bonne avec juste un assaisonnement qui rajoute un super gout.

L’anguille:

C’est un poisson très réputé au Japon, vous le verrez souvent dans des petites boites du style bento, couchés sur du riz, ou alors en sushi. Ca a un goût différent de nos poissons suisses, mais ça reste très bon. A goûter si vous en avez l’occasion aussi! Nous on a surtout mangé à Narita.

Le tonkatsu (et le gyukatsu)

Le tonkatsu est très populaire au Japon, il s’agit de porc pané, que vous pouvez trouvé facilement. Le gyukatsu est plus rare: c’est avec du boeuf, et c’est absolument incroyable!! On avait trouvé un petit restaurant dans Akihabara et j’en aurais bien repris une 2ème fois!

Le yakiniku:

Il s’agit d’une sorte de charbonnade mais avec un vrai grill. Ca cuit vite et ça donne un coup particulier à la viande, c’était franchement une découverte pour moi et un gros coup de coeur! Pensez à commander du riz avec, afin d’accompagner la viande.

Les okonomiyakis:

Alors là, ce sont les spécialités d’Osaka et d’Hiroshima. Deux villes, deux sortes différentes. En gros, c’est une sorte de crêpe baveuse préparée sur une plaque chauffée juste devant vous. Il y a différents ingrédients possibles, mais la base c’est de la pâte et du chou, et ensuite c’est le festival de vos envies. On a gouté avec des crevettes et du poulpe, mais il y a aussi avec du porc, de la dinde et d’autres ingrédients que j’ai oublié. Dans la région d’Osaka, tous les ingrédients sont mélangées ensemble, alors qu’à Hiroshima, ils sont disposés par couches, et des nouilles constituent la base de l’okonomiyaki. Bref c’est délicieux, c’est un peu lourd, mais c’est une tuerie! J’ai préféré la version d’Osaka de mon côté.
Attention à mettre des habits légers en allant en manger, car il fait chaud devant les plaques!

Les monjas:

C’est la version tokyoïte des okonomiyakis. Ca se mange surtout dans le quartier de Tsukishima en début de soirée (les restaurants ferment vers 21-22h). En gros: c’est aussi une sorte de crêpe baveuse mélangée avec des ingrédients de votre choix, sauf qu’on va découper les ingrédients le plus fin possible, afin de pouvoir aplatir le mélange sur la plaque devant vous. Il faut ensuite utiliser une sorte de spatule en métal pour manger la crêpe plate, à même la plaque. C’est un peu une explication simplifiée, mais je n’ai pas mieux sous la main haha.

La bière:

C’est une tuerie. Voilà, tout est dit. En vrai, la bière est conservée de manière très fraiche, à -2 degrés si je me souviens bien. Du coup elle est vraiment meilleure, en concurrence avec l’Allemagne.

Les desserts:

Si vous allez dans les restaurants japonais, vous verrez qu’il n’y a que très rarement des desserts. Par contre vous trouverez plein de petites choses à manger dans les kombini ouverts 24h/24 comme 7 Eleven ou Family Markt. Là: les glaces, les chocolats et les bonbons sont souvent intriguant et peuvent être choisis en petites quantités. Sinon dans les rues, vous trouverez forcément de quoi grignoter: des tartes, des crêpes, des biscuits. Nous avons gouté le Melon Pan que je vous conseille : une sorte de grosse brioche sucrée, avec possibilité de rajouter de la glace vanille dedans. MIAM!

Infos pratiques avant de partir.

Le JR pass et la Passmo
Le JR Pass est un abonnement qui vous permet de voyager « librement » dans tous les trains du Japon (ou presque). Il faut le commander (quelques mois) à l’avance sur internet, et choisir pour quelle durée on le veut. Il coûte son prix, mais franchement ça vaut la peine quand on veut naviguer entre les grandes villes du Japon (un JR d’une semaine coûte le même prix qu’un aller-retour entre Tokyo et Kyoto). Attention au Japon, il y a deux types de wagon: places réservées et places non-réservées. Si vous avez le JR, ça vous donne accès aux places non-réservées. Si vous voulez assurer votre place gratuitement, il suffit de passer à un guichet JR et de la demander.

La Passmo, c’est une carte à utiliser dans les transports publics: vous mettez du crédit dessus, et vous circuler avec. En gros, on a utilisé 100 CHF sur 2 semaines et demi, sans
compter le JR. Vous pouvez souvent commander cette carte en même temps que le JR.

Wifi pocket
Nous avions la possibilité de rajouter la Wifi pocket sur notre commande de JR+Passmo alors nous l’avons fait. C’est un petit boitier à aller chercher à votre arrivée à l’aéroport et vous le renvoyer par la poste en partant. Il a une capacité de 6h environ, hyper pratique pour vérifier les horaires, les lieux et les déplacements à l’arrache via Google Maps. Certains hôtels et Airbnb le fournissent aussi gratuitement dans la réservation.

Eviter l’été
Vous allez me dire: pourquoi toi t’es allée en août alors? Bah on avait pas le choix, mais c’est clair qu’on ne le refera plus. La période d’avril est aussi overbookée, à cause des sakuras (les
cerisiers) en fleurs: on l’appelle Hanami. Octobre/novembre serait le meilleur moment pour y aller, avant la neige et le froid de l’hiver.

Google Maps
Pour vous déplacer dans les villes, pas besoin de guide ou de livre. Google Maps est hyper précis dans les horaires de métro, de bus et les routes à prendre.

Le métro
Se déplacer en métro est simple. Généralement, c’est plus facile de retenir les numéros associées à chaque arrêt, plutôt que les noms. Le grand changement, c’est plutôt dans la manière de se comporter dans les métros. Le silence est une règle d’or, vous pouvez parler mais il ne faut pas hurler et rire fort car des gens profitent pour se reposer. Téléphoner est aussi interdit (c’est même noté). Manger est mal vu, boire est ok.

Les bus
On les prend moins facilement, mais la règle est si jamais la même partout: on monte à l’arrière du véhicule, on descend devant. Si la zone tarifaire est la même partout où on circule (c’est le cas dans la ville de Kyoto), alors on ne fait que payer à la sortie. Sinon on prend un ticket en entrant dans le bus, et on le montre au chauffeur quand on descend, pour qu’il nous fasse payer la somme juste

La langue
Les Japonais parlent peu et assez mal l’anglais. Mon copain parle japonais donc je n’ai eu que peu de soucis, mais je sentais la différence quand j’étais parfois seule. A Tokyo il y a clairement de gros efforts faits, mais vous n’aurez pas en face de vous de vrais bilingues. En contrepartie, apprenez les mots de base : konnichiwa = bonjour, kombawa = bonsoir, arigato gozaimasu = merci beaucoup (à dire en sortant d’un restaurant aussi), onegeishimasu= s’il vous plait, summimasen= excusez-moi. Ces petits mots feront la différence.

L’argent
Au Japon, on utilise des Yens. Le taux tourne généralement autour de 1CHF=100 Yens. Contrairement aux Européens, les Japonais sont très attachés à leur monnaie cash. La carte n’est pas acceptée partout, sauf à Tokyo. Pensez donc à partir avec assez de cash ou prévoyez de retirer de l’argent sur place si vous êtes beaucoup en dehors de Tokyo.

Et surtout: profitez du Japon! 😉 

Inscrivez-vous à la newsletter

[dvppl_cf7_styler cf7= »406″ _builder_version= »4.0.4″ custom_submit_button= »on » submit_button_text_color= »#ffffff » submit_button_bg_color= »#e09900″ submit_button_border_width= »2px » submit_button_border_color= »rgba(0,0,0,0) »][/dvppl_cf7_styler]

La carte de nos articles